La pollution des océans… Doit-on s’inquiéter ?
Les océans fournissent la moitié de notre oxygène et on les salit en déversant plus de 300 kilos de déchets chaque seconde. Cela signifie qu’en un an, on déverse, à peu près 10 à 15 millions de tonnes de plastique dans les océans. Ce sont des plastiques qui viennent pour la plupart de la terre : on les appelle les déchets sauvages car ils « voyagent ». Ils s’amassent et viennent jusqu’à former des « continents de plastique ». Ces plastiques se désintègrent en si petites particules que les poissons les avalent. Ces particules se retrouvent donc aussi dans notre assiette sans qu’on le sache. Le plus grand continent de plastique fait 1/3 de l’Europe ce qui équivaut à 126 fois la Belgique. On l’appelle le « septième continent ». Il se trouve dans le Pacifique Nord entre Hawaï et le Japon. Chaque année, 1 million d’oiseaux marins meurent par ingestion de déchets. On trouve dans certains endroits six fois plus de plastique que de plancton alors qu’il est à la base de la chaîne alimentaire.
Il n’y a pas que le plastique, il y a aussi le dérèglement climatique, les forages pétroliers et la surpêche. Tous ces problèmes ne devraient pas exister.
La situation la plus problématique de toutes est la Grande Barrière de Corail en Australie. Elle se trouve peut-être de l’autre côté de la planète mais ce n’est pas pour ça que son sort ne doit pas nous alarmer. On ne peut pas rester sans rien faire alors que le plus grand organisme du monde (il mesure deux milles kilomètres de long) est en train de se faire massacrer. Cette merveille qui est considérée comme la huitième merveille du monde est visible depuis l’espace et est le milieu de vie de plus de poissons et d’organismes vivants que partout ailleurs. Elle est menacée par des projets industriels. Dans cet endroit vit tout un écosystème unique où chaque maillon de la chaîne est important et assure l’équilibre général. On détruit l’endroit où se nourrissent beaucoup d’espèces qui vivent toutes en parfaite harmonie. Cette biodiversité ne meurt pas seulement à cause des projets industriels mais aussi à cause du changement climatique. Le blanchiment fait trembler toute la Grande Barrière de Corail. Ces faits sont concrets et si on n’agit pas rapidement, la Grande Barrière de Corail deviendra un grand désert blanc. Déjà en 2016, on estimait que 50% des coraux de la Grande Barrière avaient blanchis. La plupart d’entre eux sont désormais morts.
Si on n’agit pas vite, la mort des océans est prévue pour 2050.
Laure