Blaise Pascal

Travail effectué dans le cadre du cours d »option histoire de Monsieur Campolini:

« Depuis la Renaissance, les savants redécouvrent les savoirs antiques, mais, aux XVIe et XVIIe siècle, ils se mettent progressivement à développer de nouvelles connaissances. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de nouveaux instruments d’observation et de mesure sont inventés et de nouvelles façons d’aborder les sciences sont privilégiées. Cet esprit scientifique, fort de ses nouvelles représentations du monde et de ses nouvelles méthodes d’investigation va connaître, au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, de nouveaux modes d’organisation. Ce travail a pour objectif de permettre de découvrir l’un ou l’autre acteur qui a participé au développement de ce nouvel esprit scientifique. »

M : Bonjour Monsieur Pascal.
B.P. : Bonjour, chère journaliste

M : Alors pour ceux qui ne vous connaissent pas encore pouvez-vous nous faire une courte présentation de vous ?
B.P. :
Pas de problème, Je m’appelle Blaise Pascal, je suis né le 19 juin 1623 à Clermont et, aujourd’hui, j’ai 20 ans. L’aînée de la famille chez les Pascal, c’est Gilberte. Elle est mariée à Florin Périer depuis maintenant 1 an ; et puis il y a Jacqueline, la plus petite, et mon père Étienne.

M : Pouvez-vous nous en dire plus sur celui qui vous a tout appris ?
B.P. : Mon père Étienne, c’est lui qui nous a élevé seul car ma mère est morte quand j’avais 3 ans. Je n’ai jamais été à l’école, c’est mon père qui me faisait les cours. Il a toujours été très intéressé par les mathématiques et les sciences. C’est de lui que me vient mon esprit mathématique qui m’a permis d’en arriver là où je suis aujourd’hui. Cela lui a d’ailleurs permis, il y a 4 ans, d’être nommé commissaire pour la réforme des impôts. 

M : N’avez-vous aucun regret quant à la mort de votre mère ?
B.P. :
Vous savez, comme je le dis souvent, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ». La mort de ma mère est bel et bien tragique mais je n’étais qu’un nourrisson, je me souviens à peine d’elle.

M : Quand vous dites, je cite, “mon esprit mathématique qui m’a permis d’en arriver là “, à quoi faites-vous référence ?
B.P. :
J’ai commencé à me faire connaître lorsque l’Académie Marsenne a pris connaissance de mon premier essai sur les coniques, mais je ne vais pas commencer à rentrer dans les détails, ce serait beaucoup trop long. Le plus important à savoir est que c’était l’une de mes premières apparitions dans le monde des mathématiques et de la science.

M : Pensez-vous refaire une apparition dans le monde des mathématiques voire peut-être des sciences ?
B.P. :
J’aimerais beaucoup ! Après tout, il y a d’autres défis à résoudre encore, je pense que je peux être important pour certaines découvertes. D’ailleurs, à l’heure actuelle, je suis sur un nouveau projet qui risque de bouleverser le monde.

 

M : Bouleverser le monde, mais comment ça ?
B.P. :
Pour l’instant, c’est encore un projet mais je travaille sur l’invention d’une nouvelle machine (1) dont le but serait de pouvoir calculer à notre place, n’est-ce pas formidable ?! 

M :  Waouh ! J’espère que celle-ci va pouvoir fonctionner car j’admets que ce serait un bel exploit de votre part. Et sinon, quel est votre point de vue sur la religion ?
B.P. :
Actuellement, je suis les traces de ma famille, je suis chrétien, mais je ne vais pas vous mentir que je pense me reconvertir, dans un tout autre genre (2) .

M : Et que pensez-vous de la philosophie d’aujourd’hui, aimez-vous ça ?
B.P. :
Alors, je vais tout simplement vous répondre que, depuis ma première apparition avec mon essai, René Descartes (3) m’a remarqué. Je pense que la philosophie est un bon moyen d’exprimer ce qu’on a besoin d’exprimer car « penser est la grandeur de l’homme, sans cela aucune réflexion ne peut être faite ». D’ailleurs, je tiens à dire que « se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher ». 

M : Pour terminer, une dernière question : est-ce que vous voudriez laisser une trace dans le futur et, si oui, laquelle ?
B.P. :
Un de mes plus grands souhait serait de faire partie de l’Elite. Quand je dis « l’Elite » c’est dans le sens où je veux faire partie des gens qui ont réussi, de ceux qu’on nommera dans les livres, de ceux qui auront leur nom gravé dans la pierre, de ceux qu’on ne pourra pas oublier. J’espère être l’une de ces personnes, peu importe les inventions où les paroles que je laisse, j’aimerais marquer ce monde d’une manière ou d’une autre.

M : Merci pour le temps que vous m’avez accordé et bonne continuation dans vos recherches et réflexions. 

 

Manoé

(1) Il s’agit de la “Pascaline”, une calculatrice mécanique, considérée comme la première machine à calculer.

(2) Blaise Pascal va se tourner vers le jansénisme à une période de sa vie. C’est une doctrine chrétienne qui considère que les Hommes seront sauvés indépendamment de leurs mérites mais seulement grâce à une prédestination divine. Le jansénisme se décline également comme mouvement politique et philosophique dont le trait principal est une opposition à l’absolutisme royal. Le jansénisme se développe principalement dans la seconde moitié du XVIIe siècle et tout le XVIIIe siècle.

(3)  René Descartes (1596-1650) : Mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne et est très célèbre pour son « Discours de la méthode » qui pose les bases du cartésianisme.

 

 

Bibliographie :